Nicolas Sarkozy, lors de son discours de ce lundi soir, s’est adressé à "la France qui souffre mais qui veut vivre debout sur sa terre et qui ne demande rien d'autre que la justice" et a déclaré vouloir parler en son nom."C’est à cette France que je veux dédier toute mon action et donner toute mon énergie" a t-il ajouté.
" La France qui souffre c’est celle des travailleurs pauvres, de tous ceux qui estiment ne pas avoir la récompense de leur travail, de leurs efforts, de leurs mérites. Celle qui sait qu'avec le SMIC on n’arrive plus à se loger, celle des temps partiels subis, celle des mères isolées qui ne peuvent pas travailler à temps plein parce qu’elles n’ont pas les moyens de faire garder leurs enfants.
C’est la France des salariés de l’industrie qui vivent dans la hantise des délocalisations, des cadres qui redoutent à 50 ans de faire les frais de la prochaine réorganisation et de ne plus avoir de place dans l'économie et la société.
C'est aussi celle des artisans, des agriculteurs, des pêcheurs écrasés de charges et de contraintes et qui n’arrivent plus à faire face.
C’est la France des classes populaires qui a peur de l’exclusion et celle des classes moyennes qui a peur du déclassement. "
Nicolas Sarkozy a promis que "plus personne ne serait obligé de dormir sur le trottoir" d'ici à deux ans s'il est élu président de la République car "le droit à l'hébergement, c'est une obligation humaine. Si on n'est plus choqué quand quelqu'un n'a plus un toit lorsqu'il fait froid et qu'il est obligé de dormir dehors, c'est tout l'équilibre de la société, où vous voulez que vos enfants vivent en paix, qui s'en trouvera remis en cause". Il a ainsi promis de construire 700.000 logements en 10 ans pour résorber la pénurie actuelle et renouvelé sa proposition d’un droit au logement opposable.
Enfin, il a fait une promesse aux public et à tous les Français: "Je sais que vous vous êtes souvent sentis trahis par ceux à qui vous avez donné votre confiance. Je vais faire un serment. Je ne vous trahirai pas. Je ne vous mentirai pas. Je ne vous abandonnerai pas".
Derrière lui, une grande banderole proclamait: "Constuire, ensemble". A de très nombreuses reprises, il a été interrompu par les applaudissements et ovations de l'assistance qui scandait "Sarko, président".
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