Les mesures pragmatiques de Nicolas Sarkozy face aux propositions conservatrices et infantilisantes de Mme Royal pour les jeunes
Les propositions de Nicolas Sarkozy
Lutte contre le décrochage scolaire, l'UMP va plus loin !!
• Supprimer les ZEP, qui ont échoué, et mettre en place une politique renforcée, centrée sur les élèves en difficulté (soutien individuel, tutorat...).
• Dans toutes les grandes villes et les villes moyennes, ouvrir des internats de réussite éducative (temps plein ou « trois quarts »), afin d'offrir de bonnes conditions de travail aux enfants issus de familles défavorisées ou de quartiers en difficulté.
• Augmenter réellement la rémunération des enseignants qui exercent dans des établissements considérés comme difficiles, afin d'y attirer les meilleurs.
• Fermer les établissements qui sont devenus des ghettos scolaires et répartir les élèves dans d'autres établissements
• Mettre sous tutelle ou supprimer les allocations familiales et l'allocation de rentrée scolaire en cas d'absentéisme scolaire, d'utilisation dans un intérêt autre que celui de l'enfant, de manquement au devoir éducatif.
Facilité l'accès à l'enseignement professionnel
• Mettre en place des établissements d'excellence dans les départements ou les zones difficiles, afin d'y attirer des élèves de toutes conditions sociales.
• Obliger tous les établissements scolaires à proposer des élèves en classes préparatoires et obliger les classes préparatoires à réserver des places aux élèves issus des zones en difficulté.
• Créer des universités des métiers, parce que les élèves qui suivent l'apprentissage, l'enseignement technologique et l'enseignement professionnel ont également droit à des « grandes écoles » dans leurs domaines
• Créer un service public de l'orientation, évaluer et publier la réalité des débouchés par filière et par université, adapter le nombre de places dans chaque filière en fonction de la réalité des débouchés.
Aide à l'insertion professionnelle des jeunes
• Créer dans chaque département un programme d'accompagnement des jeunes à leur premier emploi stable, dont la mise en œuvre serait confiée par l'État au conseil général, à un organisme privé ou à un groupement d'intérêt public réunissant des acteurs publics et privés volontaires. Le suivi du programme ouvrirait droit à une rémunération, adaptée à la situation locale, remboursable en cas de refus non justifié du jeune de prendre un emploi ou de suivre une formation au bout d'une certaine période.
• Développer les prêts étudiants en confiant à un organisme public, par exemple, la caisse des dépôts, le soin de garantir ces prêts.
• Créer la société de la deuxième chance en donnant à chacun la possibilité d'entreprendre ou de reprendre des études supérieures pendant sa vie professionnelle ou de changer de métier par une formation adaptée (compte formation étude)
• Créer un service civique obligatoire pour les jeunes garçons et pour les jeunes filles de 16 à 30 ans.
• Mesures pour un service public de l'enfance et éducatif plus performant et plus égalitaire.
• Là encore l'UMP va plus loin que la gauche et s'adresse à ceux qui ont le plus de difficultés.
• Permettre à tous les parents qui le souhaitent de choisir pour leurs enfants un établissement réservant l'après-midi des activités sportives, culturelles ou associatives.
• Garantir le droit de tout enfant handicapé d'être accueilli dans une école de droit commun.
• Organiser des études surveillées dans tous les établissements après 16h30 pour les familles qui le souhaitent.
• Créer un droit opposable à une solution de garde pour chaque jeune enfant.
• Augmenter le nombre de places en crèches publiques et en crèches d'entreprise.
• Augmenter l'aide accordée aux parents qui choisissent de recourir aux assistantes maternelles pour faire garder leurs enfants, ces parents étant actuellement les moins aidés.
• Créer des programmes renforcés d'accompagnement, de soutien et de formation pour permettre aux mères isolées de reprendre un emploi.
L’action du gouvernement depuis 2002
• Le programme de réussite éducative
• L’objectif de ce dispositif est d’accompagner, de l’école maternelle jusqu’à la fin de la scolarité obligatoire, les enfants et les adolescents les plus fragilisés.
• Il permet aux jeunes résidant en zones urbaines sensibles ou scolarisés dans un établissement relevant de l’éducation prioritaire de bénéficier d’un appui éducatif personnalisé.
• Hors du temps scolaire et en association avec les enseignants, ce projet intègre une dimension sociale, sanitaire, familiale et culturelle.
• A ce jour, 313 projets de réussite éducative ont été labellisés et, d’ici fin 2006, une soixantaine de projets supplémentaires devraient être retenus.
• Cela représente près de 80 000 enfants et adolescents identifiés, qui seront pris en charge par 450 équipes.
➢ Les internats de réussite éducative
• La labellisation concerne 25 projets d’internat, dont 4 sont en cours.
• Ces internats accueillent près de 300 élèves bénéficiant d’une prise en charge.
➢ Le partenariat grandes écoles-universités
• A la rentrée 2006, plus de 30 grandes écoles et universités participent à ce projet destiné à favoriser l’accès à l’enseignement supérieur des jeunes dont les établissements sont en zone d’éducation prioritaire. 5 écoles seront labellisées avant la fin de l’année et 25 début 2007.
• Le tutorat concerne actuellement plus de 850 lycéens et devrait en concerner 2600 en 2007 et 3900 en 2008.
• Au final, ce sont plus de 120 millions d’euros qui auront été engagés en 2006 sur le programme de réussite éducative.
Le Programme "Défense 2ème Chance"
• Sur proposition conjointe des ministres chargés de la Défense et de l’Emploi, un programme original " Défense 2ème Chance " a été élaboré.
• Il a pour objectif d’offrir à de jeunes filles et garçons, un cursus de formation complet portant sur les aspects comportementaux, scolaires et pré-professionnels.
• Créé par une ordonnance du 2 août 2005 du plan d’urgence pour l’emploi et relevant du plan de cohésion sociale pour son financement, l’établissement public d’insertion de la défense (EPIDe) a ouvert son premier centre en septembre 2005 à MONTRY, en Seine et Marne. En octobre 2006 - soit un an après - 10 centres " Défense 2ème Chance " ont ouvert leurs portes. Ils seront une vingtaine à la fin de l’année 2006. A cette date, près de 3000 jeunes en difficulté auront pu bénéficier du dispositif mis en place.
• "Défense 2ème Chance" est un programme qui concerne la société française tout entière. Les collectivités, les missions locales, l’éducation nationale, les organismes de formation professionnelle et les entreprises y sont largement associés.
• Le programme vise, en effet, à donner aux jeunes volontaires un emploi durable à l’issue d’un cursus d’une année. Des conventions sont signées avec les fédérations professionnelles et les entreprises pour offrir des stages, des contrats d’apprentissage ou des emplois. Les secteurs susceptibles d’offrir des emplois durables et des perspectives réelles de promotion professionnelle sont privilégiés pour l’orientation des jeunes : bâtiment, travaux publics, services à la personne et aux entreprises.
• Le Gouvernement a saisi, en mars 2006, le Conseil économique et social qui a souligné l’intérêt du dispositif. Les résultats obtenus par les premières générations de volontaires pour l’insertion montrent toute sa pertinence : 95 % d’entre eux ont obtenu le certificat de formation générale (alors qu’un tiers étaient initialement en très grande difficulté de lecture), 80 % ont obtenu des certificats de qualification professionnelle. A ce jour, 90% des volontaires ayant achevé le cursus ont trouvé un emploi ou intégré un dispositif de formation classique (CAP) ou professionnelle en alternance (contrat d’apprentissage, contrat de professionnalisation).
• Le service civil volontaire
• Crée par la loi du 31 mars 2006, le service civil volontaire est opérationnel depuis septembre.
• Il est destiné aux jeunes âgés de 16 à 25 ans révolus, qui souhaitent s’engager dans une mission en faveur de l’intérêt général sur le territoire national ou à l’étranger.
• Cette mission se déroule sur une période déterminée : six, neuf ou douze mois.
• Le dispositif vise, par ailleurs, à favoriser l’insertion sociale et professionnelle des jeunes, en leur permettant de compléter leur expérience et leur formation. Ils peuvent, en particulier, intégrer différents corps de métier : défense, police, environnement, santé, culture et secteur associatif.
• Allocation étudiante de rentrée scolaire
• Une allocation de rentrée scolaire, entre 150 et 200 euros, versée dès cet automne à près de 500.000 étudiants issus de familles de classe moyenne, exclues du système des bourses sans toutefois bénéficier de revenus conséquents.
• L'Allocation d'installation étudiante (Aline)
Aline, une nouvelle allocation de 300 euros pour les étudiants titulaire d’une bourse d’études attribuée sur critères sociaux, bénéficiant pour la première fois d’une aide au logement (la date de l’ouverture des droits à l’aide au logement doit être égale ou postérieure au 1er juillet 2006).
• La nouvelle proposition de loi sur l’accès des jeunes à la vie active
• Dans le cadre de la loi sur l’égalité des chances, il est proposé un soutien de l’Etat aux employeurs signant un contrat avec des jeunes âgés de 16 à 25 ans si ceux-ci ont un niveau de formation :
- inférieur à celui d’un diplôme de second cycle long
- résident en zone urbaine sensible
- sont titulaires d’un contrat d’insertion dans la vie sociale
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