Vendredi 15 Décembre avait lieu le deuxième débat de l’UMP en vue de la désignation du candidat par les militants pour l’élection présidentielle de 2007. Au cours d’un échange très riche, Nicolas Sarkozy a développé de nombreux points, recevant une large approbation du public.
- Sur le rôle du président de la République et la question des institutions :
Nicolas Sarkozy a défendu sa vision qui est celle d’un président acteur et leader, et d’une évolution des institutions car «si on avait voulu garder les institutions dans leur pureté d'origine, pourquoi serait-on passé du septennat au quinquennat? Le quinquennat a changé beaucoup de choses».
Pour lui, "le président de la République n'est pas un arbitre au-dessus des partis, qui marche sur les eaux parce qu'il a été élu.Le président, c'est un leader qui a le courage de dire avant les élections tout ce qu'il pense et tout ce qu'il fera et qui a l'honnêteté au lendemain de l'élection de mettre scrupuleusement en œuvre la politique sur laquelle il s'est engagé. C'est un homme qui s'engage, c'est un homme qui est responsable, c'est un homme qui assume ses responsabilités, ce n'est pas un homme qui se dissimule derrière un conseiller ou derrière un premier ministre".
Il a ainsi reformulé un certain nombre de ses propositions pour moderniser la vie politique et pour une "République irréprochable", notamment :
- possibilité pour le président de s'exprimer devant le Parlement
- limitation à deux du nombre de mandats présidentiels
- fixation par la loi d’un nombre limité de 15 ministres
- audition des hauts fonctionnaires par les commissions parlementaires avant leur nomination
Découvrez sur le site d'un sarkonaute le discours de Nicolas Sarkozy sur cette question des institutions, en cliquant ici.
- Sur l’Europe :
Deuxième sujet de débat, l’Europe. Nicolas Sarkozy a rappelé son opposition à l’entrée de la Turquie en Europe, proposant la voie d’un partenariat privilégié, à la différence de Alliot Marie qui n’a pas écarté l’adhésion…
Par ailleurs, Nicolas Sarkozy a proposé que l'Union européenne réfléchisse à une TVA à taux réduit sur tous "tous les produits propres" comme les voitures vertes : "Si on veut inciter les Français à acheter des voitures propres, mettons une TVA à 5% plutôt qu'une TVA à 19,6%".
Pour aller plus loin et avoir un condensé des idées européennes de Nicolas Sarkozy, cliquez ici.
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